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Lorsque la voiture régnait sur la Praille…


Dans les années 50-60, des courses de mini bolides se déroulaient au Grand-Lancy. Un serrurier lancéen était en charge de la construction de ces engins équipés de moteurs de cyclomoteurs, dont la vitesse ne dépassait pas le 45 km par heure. Destinés aux filles et garçons âgés de 12 à 13 ans, ils s’élançaient de la Mairie de Lancy en direction des Acacias, en passant par la Praille. Quelques années plus tard, les adultes ont eux aussi utilisé ce secteur comme terrain de jeux: «Jusqu’à la fin des années ’90, avant l’édification du Stade de Genève et du centre commercial, la gare de triage de la Praille accueillait chaque mois d’octobre son traditionnel slalom automobile. L’occasion, pour les passionnés, de côtoyer un grand nombre de marques de compétition, toutes catégories et millésimes confondus» (témoignage et photos de Mauro Bernardi, notreHistoire.ch).
A partir des années 1947, les Ports Francs ont l’autorisation de l’Etat d’entreposer des voitures sur le site de la Praille, en attendant leur installation définitive sur le site qui a lieu en 1962. Pendant ce temps, de l’autre côté de la voie ferrée, les Jaussi, garagistes de père en fils (et en fille!), exposent leurs voitures d’occasion au regard des passants. Le projet du PAV a sonné le glas de cette entreprise familiale connue loin à la ronde.
Installée dans le secteur de la Praille depuis 2012, la fourrière automobile a également fait les frais du développement du périmètre, quittant la commune de Lancy pour d’autres cieux.